pharel ADEHOSSI

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pharel ADEHOSSI

Sidoine. Jeune femme de 24ans au teint métissé de par ses origines, Belge du côté de sa mère, elle est élancée avec un visage ovale, de belle pommette, un nez légèrement pointu et de belles lèvres pulpeuses. J’ai toujours aimé passé mes doigts dans sa chevelure frisée au reflet d’or. C’est une femme extraordinaire, très extravertie et fêtarde mais également très brillante dans les études. Je me suis toujours demandé comment elle faisait. Sidoine a été mon rayon de soleil. En effet, après le départ de Mélissa, j’étais comme éteinte. Ma sœur me manquait. C’est là qu’elle apparut, nouvelle dans le collège et toute souriante. Dès les premiers mots d’échanges, nous ne nous sommes devenues les deux faces d’une même pièce. C’est réellement une femme de feu. Elle ne se laissait pas marché sur les pieds. Ses fameuses répliques dont elle a le secret, ont découragé bien des hommes dans leurs tentatives de séduction. Loin d’avoir grandi dans une famille comme la mienne, elle ne comprenait pas ce contrôle permanent que mon père avait sur moi, ni mon besoin de prier continuellement, ce qu’elle a fini par accepter avec le temps. Elle fut ma bouffée d’air fraiche toutes ses années. La cadette de la famille et la plus aimé est Belinda. Aujourd’hui âgé de 27ans, elle a toujours été la fille parfaite, assidu à l’école, brillante, pratiquante et aujourd’hui l’une des grandes femmes d’affaires de ce pays. C’est une femme très belle, nous nous ressemblons d’ailleurs énormément au plan physique, mis à part qu’elle est plus corpulente que moi avec des lèvres charnues. Dès notre enfance, ma mère nous a appris a aimé nos cheveux crépus et aujourd’hui, nous arborons de très belles touffes toutes les deux. Mais la ressemblance s’arrête là. En ce qui concerne le caractère, depuis qu’elle est aussi reconnue, l’humilité ne fait plus partie de sa vie. De nature hautaine et fière. Le départ de Mélissa a beaucoup contribué à cela, c’était sa meilleure amie en plus d’être sa sœur. Au fil du temps, elle s’est refermée sur elle et très rarement un sourire sincère éclaire son visage. Il y a deux ans, elle a convoilé en juste noce avec José-Pharel un jeune écrivain de 29 ans. Je l’ai rencontré pour la première fois peu avant les noces, lors d’un diner organisé par Belinda pour le présenter je cite « officiellement à la famille ». C’est un homme noir, grand de taille au visage légèrement carré, des pommettes saillantes et de belles lèvres charnus. Lorsqu’il m’a souri, j’ai pu constater que ses dents étaient étonnement blanche. Mais ce qui m’a le plus frappé dans son regard, ce fut cette once d’étincelle qu’on y décelait. Il était vraiment beau. Avec un torse large. Ses imposants biceps prouvaient sans doute qu’il entretenait son corps. Les jambes légèrement arqué mais une démarche vive et élégante. Rien qu’à le regardé, mon imagination c’était mise en marche ce soir-là. Ma sœur avait vraiment de la chance m’étais-je dis au premier abord. On sentait en lui un homme très instruit, cultivé, respectueux, mais un peu casanier. Il avait l’air très amoureux de ma sœur de par la tendresse dont il la couvrait. Je priais en mon fort intérieur espérant connaitre un jour pareil amour. Oh !!! Quelle naïveté ! Je m’étais trompé comme toute ma famille sur le réel caractère de José-Pharel. Il y a trois mois, à cause d’un jeu, d’un stupide jeu, j’ai découvert sa nature profonde. Dès cet instant, manipulation, fourberie, perversité, domination son devenu les menot

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Je me prénomme Isabelle, étudiante de 23 ans en master 1 d’analyse biomédicale dans une université de la place. Benjamine d’une fratrie de trois filles et issu d’une famille noire très religieuse et conservatrice, j’ai appris très tôt le sens de la famille et des responsabilités ainsi que la valeur du travail. Bien que, faisant parti d’une communauté, j’ai toujours été de nature très timide et réservée, fuyant toujours les conflits quitte à avoir l’air un peu trouillarde. Physiquement, j’ai été gâtée par la nature et bien que je n’étais pas du gens à l’afficher j’en étais consciente. 1m70 de taille me caractérise, accompagné d’une poitrine généreuse et de belles fesses bien arrondies n’étant pourtant pas très corpulente. Un visage ovale au trait lisse et à la peau satinée accompagné d’une bouche aux lèvres pulpeuses complètent mon identification. Oh oui !!! Je me savais rayonnante mais depuis mon jeune âge j’ai appris que tout cela était vanité. « Seule ta manière de vivre importe au créateur » me disait souvent mon père, un homme au visage taciturne et ridé. Ces épaules autrefois larges étaient aujourd’hui voutées mais cela n’enlève rien à sa prestance et sa puissance. Il était un homme croyant et très fier, n’acceptant aucune erreur et cela nous en avions pris conscience bien trop tard. Il a fallu que l’irréparable se produise avec ma sœur, l’ainé de la famille. Elle se nommait Mélissa, aujourd’hui âgée de 32 ans, pourtant à l’époque des faits, elle n’avait que 17 ans. Comme toutes jeunes filles à cet Age, elle ne rêvait que de rencontrer le prince charmant, celui dont parlait tous les livres ‘’harlequins’’ qu’elle se faisait une joie de lire en cachette. Tout à ses rêves idéaux, et la naïveté, étant ce qu’elle est, elle ne s’était pas méfiée de cet homme âgé d’une trentaine d’année qui avait tout pour plaire à une gamine. C’était le frère d’une de ses amies, rencontré lors du 17eme anniversaire de cette dernière. Très vite, le courant est passé et profitant de la naïveté et de la crédibilité de ma sœur, il était devenu ‘’l’homme de sa vie’’, ‘’son prince’’ disait-elle. Dès cet instant, elle changea du tout autour. Elle n’écoutait plus personne et aucune des nombreuses menaces de mon père ne la faisait rebrousser chemin. Certains soirs, elle allait jusqu’à faire le mur pour le retrouver. A la maison, personne ne savait qui était la personne pour qui elle se comportait ainsi jusqu’au jour ou l’irréparable se produisit. Mélissa ma sœur chérie était enceinte. Lorsque mon père s’en rendit compte, ce fut la fin. Malgré toutes les supplications et les promesses, elle fut simplement mise à la porte. Ma mère, cette femme oh !!! Combien douce et aimante dont les années n’avaient point ternis la beauté, avait essayé de le raisonner, mais rien n’y fut. De ses propres dires, il ne pouvait accepter l’enfant du péché sur son toit. Ma sœur se retrouva ainsi à la rue, sans aide et sans famille. Jusqu’à ce moment présent, je ne sais ce qu’elle est devenue ni où elle est. En effet il y a 3 ans, avec la complicité de maman j’ai entrepris des recherches mais elles restèrent vaines. Aujourd’hui encore, il m’arrive souvent de penser à elle, en espérant qu’elle soit heureuse. Ayant donc assisté à la romance de ma sœur ainsi qu’aux conséquences de ses actes, je fis très attention aux hommes. Malgré ma nature timide et pratiquement associable, j’ai réussi à me faire une amie qui aujourd’hui est comme une sœur pour moi : Sidoine. Jeune femme de 24ans au

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