pharel ADEHOSSI
Une rangée d’escalier sur le côté droit de la porte d’entrée menait au premier étage qui représentait l’espace VIP d’après les dires de Sidoine. C’est là que nous fumes conduit par un serveur bien bâti en jeans moulant et en débardeur. Une fois en haut, un salon privé près de la balustrade nous fut attribué. De cet endroit, on apercevait le DJ jouant de ses mains habiles sur ses instruments pour assurer une bonne ambiance, des jeux de lumières sur la piste de dance en verres déjà pleine de jeune se déhanchant au rythme de la musique, des serveuses en tenues légères, un crow top et une jupe noir ultra courte, slalomant entre les tables pour assurer le service. Une fois mis dans l’ambiance et l’angoisse envolé, je commençais à me détendre. Après avoir passé commande, Sidoine descendit se mêler à la foule de danseur. Elle ne tarda pas à se faire coller par un homme de grande taille mais bon, cela ne semblait pas lui déplaire, bien au contraire. Ah !! Sacré Sidoine N’étant pas très buveuse, Sidoine insista pour me faire goutter un cocktail aux saveurs exotiques : la Get27, je laissais mon regard dérivé vers le bar, quand un regard capta mon attention. C’était José-Pharel, accoudé au bar, un verre de whisky aux lèvres dans un jeans et un tee-shirt noir moulant révélant discrètement son torse musclé. Dès que nos regards se croisèrent, un léger sourire naquit sur ses lèvres et il me fit un signe de main auquel je répondu. Je fus accaparé par un groupe d’amie de la Fac, Fanny et Jessica. Elles s’installèrent à notre table et nous discutions quand Sidoine fit son apparition et se mêla de la conversation qui sommes toute déviât vers les hommes. N’étant pas une experte dans ce sujet, je les avais laissé parler tout en reportant mon attention sur mon fameux beau-frère. Il ne m’a jamais donné l’impression d’être attiré par ce genre d’endroit. Mais bon, nous échangions que les banalités quand j’étais là. Je ne pouvais prétendre le connaitre vraiment non plus. Quelques instants après, toujours plongé dans mes pensées, je le vis prendre la porte. J’ai compris que je n’étais pas la seule à l’avoir remarqué quand Sidoine me donna un léger coup dans les côtes et me murmura d’une façon coquine « n’est-ce pas ton beau-frère qui s’en va ? il est très bien bâti l’écrivain dit donc » je ne puis m’empêcher de rire, tant sa façon de le dire était drôle.
pharel ADEHOSSI
Chapitre 2: là où tout à commencé Tout a débuté un vendredi soir du mois de Mai. Je venais de terminer les dernières compositions de l’année. « Enfin je pourrai souffler un peu avant le début des stages » me disais-je. J’avais hâte de regagner la résidence universitaire et me détendre devant un bon film (la vie de rêve de tout adolescent de mon âge). C’était sans compter sur la détermination de Sidoine à me faire sortir ce soir-là. Malgré mes nombreuses protestations, je n’eus d’autre choix que d’accepter et d’avoir la paix. J’appréhendais vraiment cette ‘’virée en boite’’ comme l’appelais Sidoine car je n’y avais jamais mis les pieds. Face à mon angoisse palpable, elle entreprit de m’habiller. Je n’avais qu’à rester sagement debout au milieu de ma petite cabine dans le petit espace entre ma table d’étude et mon lit qui n’avait pas été envahi par mes affaires. Au environ de 23h j’étais enfin prête. Après maintes et maintes négociations et compromis je me retrouvais vêtu d’une robe pourpre mi longue près du corps, recouvert de dentelle au niveau des épaules et des bras. Mes cheveux crépus étaient relevés en un chignon serré retenu par quelques épingles discrètes. Je portais un maquillage assez sobre, mes lèvres étaient recouvertes d’un gloss léger et mes paupières d’un fard de couleur argent. Un petit pendentif en étoile reposait au creux de ma gorge. Cela faisait 10 bonnes minutes que je m’observais dans le miroir sans arriver à me reconnaitre. La jeune femme qui me faisait face était tout simplement vraiment belle, avec des courbes à faire palir n’importe quel homme et une certaine assurance dans le regard. Sidoine avait cartonné, j’étais juste parfaite et elle aussi dans sa petite combinaison noire qui mettait en valeur ses fines jambes et ses escarpins rouges. Nous fîmes appeler un taxi qui nous conduisit à une boite de la place très réputé. Beaucoup de femmes étaient en tenues assez légères. Nous nous mîmes dans la file d’attente et 15min après nous avons franchis les portes de ce lieu. Ce fut vraiment une première pour moi. Je me senti d’emblée un peu perdu dans cette musique assourdissante que diffusaient les baffes encastrées dans les murs. Plusieurs tables étaient éparpillées un peu partout.
pharel ADEHOSSI