pharel ADEHOSSI
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Vos avis
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pharel ADEHOSSI
Aux environs de 2 h du matin, trop crevé par la journée de la veille, seule Jessica était véhiculée, alors nous avions décidé de passer la nuit chez elle. Issus d’une famille aisée, elle avait un appartement dans un quartier résidentiel de la ville, très bien aménagé. Les murs étaient d’une couleur beige, les fauteuils en tissu bleu turquoise étaient si confortable que dès notre arrivée nous nous écroulâmes directe dessus. Sidoine qui supportait bien mieux l’alcool proposait que l’on joue à la bouteille. Nous nous mîmes toutes au sol pendant que Jessica allait chercher une bouteille de vin (afin de continuer la soirée) et une autre pour le jeu. Le principe du jeu était simple, déposer une bouteille à terre au centre et de la faire tourner comme une toupille et dès qu’elle s’arrêtait sur une personne, cette dernière avait droit à un gage. L’investigatrice du jeu fut donc tourner la bouteille en premier qui s’arrêta sur Fanny ; le gage était : faire un striptease. C’était à mourir de rire. De fil en aiguille, mon tour vint et faire des photos coquines de moi en sous-vêtement était mon gage. Il n’y avait que Sidoine pour avoir des idées aussi tordues. Le jeu se poursuivit jusqu’à ce que mon deuxième gage apparaisse : envoyer les photos prises à un de mes contacts. L’esprit embrouillé par le vin que nous continuons de boire, je ne fis pas attention à qui je les envoyais. Nous finîmes la soirée sur le tapis du salon, dans un concert de ronflement. Le lendemain je m’étais réveillé bien plus tard que les autres due à ma faible tolérance à l’alcool. Après avoir pris des cachets d’aspirine pour faire passer la gueule de bois carabiné qui me vrillait la tête, j’ai pris une bonne douche puis Sidoine et moi partîmes rejoindre nos cabines respectives pour un repos bien mérité. Une fois seule, les évènements de la veille me revirent en mémoire. Mon Dieu !!! qu’avais-je fais ? A qui avais-je pu bien envoyer ces photos ? Après une inspection dans ma messagerie, l’amère vérité me sauta aux yeux. J’avais envoyé les photos à José-Pharel, mon beau-frère, je ne pouvais les supprimer, le délai était passé. Prise de panique, je n’avais pas remarqué l’accusé de réception. Ce n’est pas possible, il les avait vu !!!
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