lionel frankie

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lionel frankie

Ancien peuple nomade, aujourd’hui forcé à la sédentarisation le peuple Pygmée est l’une des plus anciennes tribus d’Afrique. Divisés en groupe distincts tels les Twa, les Aka, les Baka ou les Mbuti, les Pygmées sont présents dans plusieurs pays d’Afrique centrale : la République centrafricaine, la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda, l’Ouganda et le Cameroun. Le fort sentiment d’appartenance et l’identité marquée et revendiquée de cette tribu apparient au fait que chaque groupe parle une langue distincte et pratique ses propres techniques de chasse. Traversant et explorant autrefois les forêts, les Pygmées se nourrissaient grâce à la chasse et à la cueillette. Aujourd’hui la réalité est toute autre. Entre la déforestation, la guerre, les lois concernant la chasse, des projets de protection de la biodiversité ou encore le développement de l’agriculture, leurs territoires sont peu à peu dévastés et les liens qui les unissent à la forêt et à leur mode de vie se réduisent de jour en jour contre leur gré. En 2011, une loi a été promulguée pour la promotion et la protection des droits des peuples Pygmées en RDC, cependant ils sont aujourd’hui toujours opprimés. Ils accusent les autorités locales de les avoir expulsés des forêts à partir de 1980 et d’avoir attribué leurs terres aux Havu (autre communauté de la RDC). Ne pouvant justifier d’aucun titre de propriété, ils se retrouvent livré à eux même et forcés de quitter leurs territoires. mpuissants face aux politiques de leurs gouvernements, ils n’ont d’autre choix que de se sédentariser dans des camps de fortunes qu’ils érigent aux limites des territoires qui étaient autrefois les leurs. Entre situation sanitaire critique, accroissement des maladies, pauvreté et perte de leur territoire, le peuple Pygmée finira par n’être plus qu’un simple souvenir, celui d’une culture passée et oubliée.

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Dans la culture bamiléké, la tradition est brandie comme une loi, sacrée et incorruptible, et comme un fardeau que l’on est tenu de porter, malgré soi. Elle « constitue l’ensemble des acquisitions que les générations successives ont accumulées depuis l’aube des temps, dans les domaines de l’esprit et de la vie pratique. Elle est la somme de la sagesse détenue par une société à un moment donné de son existence. La tradition est [chez les Bamiléké, en l’occurrence] un moyen de communication entre les défunts et les vivants, car elle représente la “parole” des ancêtres. Elle fait partie d’un vaste réseau de communication entre les deux mondes, englobant la prière, les offrandes, les sacrifices, les mythes [1] [1] Dominique Zahan, Religion, spiritualité et pensée africaines,… ». Les morts ne sont pas morts, même s’il est indispensable de « pleurer le mort », de « se lamenter » ostentatoirement à l’annonce d’un décès. En effet, ces lamentations, très ritualisées durant les neuf jours de deuil, participent du cheminement, de l’accompagnement du défunt vers sa future ancestralisation.

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