Les Maures désignent à l'origine et durant l'Antiquité les populations berbères d'Afrique du Nord, tout particulièrement celles vivant le plus à l'ouest. Ils ne furent clairement distingués des Numides que lorsque les Romains eurent connaissance de l'existence de royaumes berbères à l'extrême-ouest
Le “Yogoro” est une pratique très ancienne dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Chaque année, pendant le mois de Ramadan, nous ,assistons, dans certaine regions à l’afflux des enfants dans les rues pour s’adonner à cette pratique que leurs pères et grands-pères pratiquaient à leur âge.
Yogoro
Le “Yogoro” est une pratique très ancienne dont l’origine se perd dans la nuit des temps.
Chaque année, pendant le mois de Ramadan, nous ,assistons, dans certaine regions à l’afflux des enfants dans les rues pour s’adonner à cette pratique que leurs pères et grands-pères pratiquaient à leur âge. Ainsi la tradition se perpétue avec les générations.
Le Yogoro, pour les garçons, est observé à partir du 10ème jour du Ramadan. C'est une poussé qui vise à apporter le rayonnement au sein de la société.
Après la rupture du jeûne, les enfants font du porte-à-porte pour chanter et danser afin de recevoir des cadeaux. C'est la première pratique culturelle consciente de la vie d’un enfant dans notre société.
Certains garçons se déguisent, et se vêtissent de haillons pour la plupart, d’autres mettent des accoutrements reflétant des personnages de vieillards, des ivrognes, des fous ou des hommes au ventre ballonné. Tous les enfants se recouvrent le visage à la poudre de cendre.
De vraie farceurs, parmi lesquels un enfant joue parfois le rôle de son super héros favori.
Ils font du porte-à-porte avec des boîtes à musique en chantant. Arrivés dans une concession, le yogoro principal fait le mort et les autres expliquent en chantant que seul de l’argent peut le ramener à la vie. Quelques temps après que la bande ait reçu une pièce d’argent, il « ressuscite » et la bande quitte les lieux pour cibler une autre demeure.
L’argent récolté pendant ces soirées, est gardé soigneusement par la mère de l’un des yogoro. Il sera utilisé pour organiser la fête du Ramadan de la « Yogoro-team. »
Dans cette série de photos intitulée " Yogoro ", je mets en scène des enfants : chacun incarne son super héros imaginaire. On y voit des déguisement créatifs et amusants.
Le choix artistique de cette série est un mélange en noir et blanc et de low Key (clair-obscur), de portraits de jeunes yogoro avec une lumière vive et des ombres plus profondes, afin de faire connaître cette pratique, qui est en train de disparaitre dans certaines régions ou complètement ignorée dans d’autres, pour qu’elle ne sombre pas dans l'oubli.