Ange Orphee Smilley

Avec la RoboCup, les robots ont aussi leur Coupe du monde de foot Depuis 1997, plus de 170 universités et équipes de chercheurs se réunissent chaque année pour un championnat de foot pour robots, la RoboCup. La RoboCup 2019, tournoi de football pour robots, avait lieu cette année à Sydney (Australie) du 2 au 8 juillet. "C'est un concours qui existe depuis plus de 20 ans et l'idée est d'offrir un défi amusant pour développer de nouvelles technologies et développer la robotique", explique Claude Sammut, président de la RoboCup 2019. Battre les humains en 2050 "Même si nous jouons au football, la technologie employée est destinée à beaucoup d'autres secteurs. Par exemple, un grand nombre de jeunes diplômés qui sont venus à la RoboCup ont ensuite travaillé sur des voitures autonomes et toutes sortes d'autres choses. Le foot est la motivation amusante, mais c'est la technologie sous-jacente qui est vraiment importante", développe-t-il. Les organisateurs ont pour objectif de battre les champions du monde en titre avec une équipe de robots dès 2050.

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Ange Orphee Smilley

Pourquoi Trump a-t-il mis fin à l’accord sur le nucléaire iranien ?

2019-07-11 14:41:54

Le 14 juillet 2015, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, l’Allemagne et l’Union européenne concluaient avec l’Iran les accords de Vienne. Ce texte accorde à Téhéran une levée des sanctions internationales en échange de l’arrêt de son programme nuclé

Ange Orphee Smilley

En Italie, Salvini désigne l’ultraconservateur Lorenzo Fontana comme ministre des affaires européennes Ce catholique conservateur, artisan du virage identitaire de la Ligue, est la bête noire des associations féministes et LGBT italiennes. Sans doute certains, à Bruxelles, auront poussé un soupir de soulagement à l’annonce de la nouvelle. Le prochain ministre italien des affaires européennes ne sera pas l’économiste antieuro Alberto Bagnai, longtemps pressenti pour succéder à Paolo Savona, parti en mars dernier diriger la Commission italienne de surveillance des opérations de bourse (Consob). Le vice-premier ministre, Matteo Salvini, qui fait, depuis son succès aux élections européennes du 26 mai, la pluie et le beau temps au sein du gouvernement italien, a tranché : c’est son ami Lorenzo Fontana, 39 ans, un proche parmi les proches, jusque-là ministre des affaires familiales, qui a été désigné pour le poste. Celui-ci a été intronisé officiellement mercredi 10 juillet au soir et a aussitôt prêté serment au Quirinal, siège de la présidence de la République. Cependant, il se pourrait bien que les mêmes en viennent vite à déchanter. Car si Lorenzo Fontana s’intéresse peu aux affaires économiques et monétaires, son champ de bataille préféré se situe ailleurs, sur le terrain des valeurs. En la matière, il risque d’être un interlocuteur très difficile pour les instances européennes. Vision radicale des rapports avec l’islam Catholique ultraconservateur, hostile aux droits des homosexuels et à l’avortement, Lorenzo Fontana fait figure de bête noire des féministes et des associations LGBT italiennes. Jusqu’à son entrée au gouvernement, en juin 2018, il était le numéro 2 de la mairie de Vérone – celle-là même qui, a l’automne 2018, s’est déclarée comme la première « ville pro-Life » d’Italie. Le jour de son entrée en fonctions au ministère des affaires familiales, il a annoncé la couleur, en assénant que « les familles homosexuelles n’existent pas ». Lorenzo Fontana a, par ailleurs, une vision radicale des rapports avec l’islam. A Parme, en 2017, il n’avait pas hésité à estimer que, selon lui, les racines de l’Europe remontent à la bataille de Lepante (1571), autrement dit à l’affrontement entre la chrétienté et l’empire ottoman musulman. Lire notre enquête : L’Italie sous la botte des ultra-conservateurs Très aimé au sein de la droite radicale, y compris en dehors de son parti, Lorenzo Fontana passe pour l’artisan du virage « identitaire » de Matteo Salvini et le théoricien de la transformation de la Ligue du Nord, à l’origine régionaliste et plutôt proeuropéenne, en formation d’extrême droite classique, antieuropéenne et anti-islam. Il a également pour lui d’être un bon connaisseur de la machine européenne : il a été député européen de 2009 à 2018 et s’était beaucoup investi dans ces fonctions. Plus important encore, il passe pour un authentique ami de Matteo Salvini, qu’il a souvent hébergé chez lui, à Bruxelles, lors des années passées ensemble au Parlement européen. Alors que tout semble indiquer que la mise sur pied du budget 2020 de l’Italie, à l’automne, sera le moment de l’affrontement décisif avec Bruxelles, Matteo Salvini aura choisi de placer à ce poste stratégique son allié le plus sûr.

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