I personaggi evocati dal coro sono desunti dalla tradizione della poesia bucolica, da Teocrito a Virgilio sino alle Fêtes galantes di Paul Verlaine (1867-1869), la cui eco è chiaramente percepibile nei versi iniziali della Pavane, che ricalcano quelli della poesia Mandoline di Verlaine:
C'est Tircis et c'est Aminte,
C'est l'éternel Clitandre,
Et c'est Damis qui pour mainte
Cruelle fait maint vers tendre.
Montesquiou fu del resto un sostenitore di Verlaine e Mallarmé e si circondò di altri artisti d'avanguardia come Gustave Moreau, Claude Debussy, Marcel Proust e Gabriele D'Annunzio.
TESTO DELLA PAVANE
C'est Lindor, c'est Tircis et c'est tous nos vainqueurs!
C'est Myrtille, c'est Lydé! Les reines de nos coeurs!
Comme ils sont provocants! Comme ils sont fiers toujours!
Comme on ose régner sur nos sorts et nos jours!
Faites attention! Observez la mesure!
Ô la mortelle injure! La cadence est moins lente!
Et la chute plus sûre! Nous rabattrons bien leur caquets!
Nous serons bientôt leurs laquais! Qu'ils sont laids!
Chers minois! Qu'ils sont fols! (Airs coquets!)
Et c'est toujours de même, et c'est ainsi toujours!
On s'adore! On se hait! On maudit ses amours!
Adieu Myrtille, Eglé, Chloé, démons moqueurs!
Adieu donc et bons jours aux tyrans de nos coeurs!
Et bons jours!