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L’élargissement symétriquede sommet

2020-07-21 12:28:33

Les figures d’élargissement encore appelées « broadning formations » sont des structures oscillantes délimitées par deux lignes de tendances


À la différence des triangles, qui sont des structures convergentes, les

broadning formations se caractérisent par une évolution divergente des deux droites de tendance. Par conséquent, les oscillations sont de plus en plus amples contrairement aux triangles. Certains parlent de « triangle ouvert » pour qualifier ces structures, mais ce terme me paraît impropre et source de confusion, d’autant que

la psychologie qui sous-tend la figure est très différente de celle des triangles. Vous verrez également parfois utiliser le terme de « expanding triangle » dans la littérature anglo-saxonne.

L’élargissement symétrique est la plus connue des figures d’élargissement. Je l’appelle symétrique par analogie au triangle, car la direction générale de la figure est globalement alignée sur l’horizontale. Il existe en fait deux lignes de tendances, mais celles-ci divergent presque symétriquement par rapport à l’horizontale,

dans deux directions totalement opposées. Ainsi la résistance est oblique haussière, donc dirigée vers le haut et le support est oblique baissier, dirigé vers le bas. L’action doit évoluer par oscillations entre ces deux lignes de tendance, celles-ci contrairement aux triangles étant de plus en plus amples. Deux points doivent

être au minimum touchés sur chaque ligne de tendance.

Ici, le sens de sortie est assez aléatoire se faisant pour 53 % par le haut et 47 % par le bas, soit pratiquement du 50/50, sur les 189 formations étudiées par T. Bulkowski. Nous sommes donc loin du comportement de retournement quasi systématique que l’on prête classiquement à ces figures. La durée de ces figures est de l’ordre de deux mois.

Il est parfois constaté, après quelques points de rotation, une dérive latérale du cours à l’intérieur du range des lignes de tendance, sans que toutefois les oscillations touchent ces dernières. Ce phénomène peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Certains auteurs considèrent que la figure reste quand même valide et, que dans ce cas, la sortie de la formation est définie par le débordement du dernier plus haut ou plus bas marqués sur les lignes de tendance. Cela me paraît très discutable, car la dynamique oscillatoire de la figure alors épuisée. En effet, considérer le point de cassure par rapport au dernier extrême, n’est pas correcte

en terme de psychologie. La cassure est définie, comme pour les autres figures chartistes, par la rupture d’une ligne de tendance et non par le débordement d’un dernier extrême. Je considère cette évolution graphique comme un échec de la configuration, que l’on pourrait appeler sortie horizontale. Les différents

pourcentages cités ici et tirés des travaux de T. Bulkowski ayant été établis en tolérant les dérives latérales, il y a peut-être lieu de les considérer avec une certaine réserve.